Lors de mon interview sur France 24 Arabe consacrée au projet de loi autorisant la déchéance de nationalité de personnes condamnées pour actes terroristes même si elles sont nées françaises, j’ai rappelé en préambule que les attentats du vendredi 13 novembre à Paris avaient été d’une ampleur et d’une cruauté sans précédent en France.
Face à la menace qui en découle, menace grave et permanente, il s’impose de prendre les mesures nécessaires pour la protection des citoyens.
S’agissant du projet de loi en lui-même, j’ai affirmé mon soutien à celui-ci, réfutant toute référence à un parti politique français quelconque car cette question n’est pas l’apanage de politiciens quels qu’ils soient.
J’ai mis en avant le fait que la loi française était conforme aux conventions internationales interdisant l’apatridie, seuls les binationaux étant concernés, et que le projet de loi ne créerait pas d’apatrides.
Pour conclure, j’ai rappelé que nombre de jihadistes, lorsqu’ils rejoignent la Syrie, se mettent en scène devant les caméras de Daesh en train de brûler leur passeport français, ne se considérant plus que sujets de l’ «Etat islamique» et se placent ainsi en rupture de citoyenneté.
Pourquoi préserver celle-ci à ceux qui, devant le monde entier, la répudient ?
Disponible ici.