J’ai accordé une interview au magazine La Vie pour son édition du 27 août 2020, au sujet du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher qui s’ouvre le 2 septembre 2020 devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris.
J’ai insisté sur la nécessité de sortir les crimes terroristes du droit commun, car cette qualification n’est plus adaptée à notre temps et permettrait, si elle devait perdurer, aux auteurs d’attentats de bénéficier de la prescription et de tomber dans l’oubli.
Le crime terroriste doit devenir en droit un crime contre l’humanité, ce qui assurera son imprescriptibilité et permettra le jugement de ses auteurs aussi tardif qu’il puisse être.