Satisfaite de la victoire des robes noires et de la suprématie en permanence de l’État de droit, non d’exception.
Nous devons le respect à la dignité des accusés. Monsieur Polat, accusé qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité et dont l’état de santé est jugé incompatible avec une comparution en personne à l’audience, n’aura pas à suivre en visioconférence la fin du procès, comme l’ordonnance d’opportunité avait prévu en cours de procès de l’y forcer.
Nous devons également cette suprématie de l’État de droit aux victimes qui attendent, depuis cinq longues années, un verdict exempt de toute entorse au principe du procès équitable.
Voilà la différence entre l’obscurantisme et la lumière, entre le terrorisme et l’État de droit.
Voilà ce que j’ai exprimé lors de mon intervention sur France Inter le 23 novembre 2020.