Dans le Parisien du 29 janvier 2019 est parue une enquête sur le sort des survivant.e.s de l’explosion tragique de la rue de Trévise le 12 janvier dernier.

J’y explique ce que j’ai vu et entendu de mes client.e.s qui en font partie, et dont certain.e.s voient aujourd’hui toute leur vie brisée, du moins s’il ne leur est pas apporté le concours médical, social et autre dont elles ont besoin.

Ainsi que je le souligne, «[c]e qu’ils ont subi est comparable à des blessures de guerre d’un point de vue physique et psychologique. Ce sont des traumatismes lourds. Aujourd’hui, ces victimes aux vies brisées se trouvent en soins intensifs, dans un désarroi total, avec le sentiment d’être des oubliées. Elles ont l’impression que, plus de deux semaines après le drame, on ne parle pas de leurs souffrances. De ce point de vue, je regrette que l’assistance psychologique ne soit pas adaptée à cette situation si spécifique. Les blessés se posent sans cesse cette question : qui est responsable d’une telle tragédie ? La pierre est réparable. Pas eux.»

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