« Cette inquiétude, Samia Maktouf l’invoque comme une croisade. Si elle concède que la prolongation de l’état d’urgence « restreint les libertés fondamentales » celle qui a défendu plusieurs victimes d’attentats trouve l’élargissement de la mesure parfaitement justifié : ‘La France est le pays des droits de l’homme, mais cela ne permet pas de laisser passer des dérives qui peuvent porter atteinte à la sécurité de notre pays. Il s’agit de notre survie. La dérive, c’est de porter atteinte à la sécurité des Français. Ils vivent dans la peur, je ne vois donc pas d’inconvénient à ce que la police soit munie des moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme de guerre.' »